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Art Bohèmes Des Périphéries

Exposition fugitive au cœur de chaque capitale européenne

Fugitive exhibition in the heart of every European capital

Raymond Gurémes

Street art, art urbain, art des rues, ruée vers l’art, art bohème …

Street art, urban art, art rush, nomadic art …

 Étude: H 80 cm:

Le Djungalo Teatro HogNon

& Le Mouvement Intellectuel Tsigane

présente

2022/2023 Phase 3

Drom Art Europa

Des Mélodies Bohémiennes et des Mots Bohémiens

OB IV Drom Arts Europa

2019/2020 Phase 2

The Land with thousand colors

2019/2020 – BORDEAUX – LIECHTENSTEIN – LJUBLJANA – ZAGREB – VIENNE – BRATISLAVA – BUDAPEST – BELGRADE – BUCAREST – SOFIA – SKOPJE – ATHÈNES – ROME.

De ces chaque capitales, une carte postale de  »EuRomapean Nation », (ci-dessous), sera envoyée, de la part de tous ceux qui auront croisé ce projet, au Parlement Européen, pour demander la création d’un Territoire d’Expression dédié a la Culture Tsigane/Romani/Sinti d’Europe, au cœur de chaque capitale d’Europe

From each capitals, a postcard of EuRomapean Nation, will be sent, from all those who will have crossed this project, to the European Parliement, to ask, in the name off all European Citicen, the creation of a Territoty of Expression, dedicated to the cultural Tsigane/Gypsy/Romani/Sinti of Europe, in each capital.
PostCard

Toutes les œuvres – All works Marcel Hognon

               Our Gypsy / Romani / Sinti / Tsigane population has been present on European soil for many centuries. It is a common population to all the peoples of Europe. However, at no time in our long history have we been able to express ourselves as a European people with the same territorial rights as other peoples of Europe.
In past centuries, the governments of aboriginal peoples have been constantly persecuted against us, and we can not oppose them.
Even today, our culture is in danger in Europe.
1 / We do not have Gypsy / Romé / Sinto / Tsigane territory.
2 / We do not have a Gypsy / Romé / Sinto / Tsigane government.
3 / We are not given the opportunity to be accompanied by the institutions of European nation, to work on the structure of our plurality. (Spiritual, intellectual, philosophical, artistic, etc.).
We are denied the right to exist in harmony with what we are, and to share it with other peoples.
We do not exist as citizens or as European people.
However we are present!

We demand a Territory of Expression in the heart of each capital!

               The aim of this project EuRomapean Nation, is to challenge future European elites, to encourage reflection on the creation of this Territory of Expression.
In order for the coherence of a Gypsy / Romani / Sinti plurality to be authenticated as a cultural part of Europe, we will ask the citizens of Europe of all differences, which we will come across with our project EuRomapean Nation, to make themselves this request for us, in the national language of each country crossed, by sending a postcard, (see model attached), to the President of the European Parlement in Brussels.

Project description.

               A set of works of art, (30/40 long and colorful faces created by the artiste Marcel Hognon), symbolically representing the resizing of a European plurality, including the Gypsy / Romani / Sinti, (see photo), will be exposed in a van, parked randomly on the streets of the Capitals of Europe that we will visit in 2019/2020. BORDEAUX – LIECHTENSTEIN – LUBJLJANA – ZABREB – VIENNE – BRATISLAVA – BUDAPEST  – BELGRADE – BUCAREST – SOFIA – SKOPJE ATHÈNES – ROME. The side door of the van will be open facing the sidewalk, so that the works are visible to passers-by.
A team of volunteers will offer a postcard to each citizen crossed by the EN project, asking them to post this card, accompanied by a request, in the language of the country, towards Brussels, and the European Parliament.

It is a way of affirming the plurality and solidarity of the European peoples, Moyen accompanying, relaying the needs of another European people.

Contact Marcel Hognon: marcel.hognon@gmail.com

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2015 – Phase I

PARISBRUXELLESBERLINPRAGUEBUCHENWALDNUREMBERGSTRASBOURG  RENNES

http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10616-01.10.2015-ITEMA_20808118-0.mp3

http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10616-02.10.2015-ITEMA_20808936-0.mp3

Reconnaissance officielle, par l’ensemble des pays européens, de la Culture Tsigane/Rom/Sinti d’Europe, en vu de la création d’un Territoire d’Expression.

Official recognition, from all European countries, of an European Gypsy/Rom/Sinti culture, in view of the creation for Expression Territory

La première phase de ce projet européen, (une carte,  expédier de chaque lieu de stationnement en Europe, àla Ministre de la Culture de France, par chaque personne ayant croisé ce projet ), à contribué à la reconnaissance de la culture des Tsiganes de France. Charte signée par la Ministre de la Culture le 23 septembre 2016.

Site et Galeries Louis Jean Marcel HOGNON – http://marcelhognon.e-monsite.com/

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2016 – Phase II

AVIGNON

Capitale internationale du théâtre

– Du 25 avril au 1 mai 2016 –

Exposition itinérante organisée par le MRAP

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CHASSORS

Capitale International du Bon Accueil

Mai – Juin – Juillet 2016

VERNISSAGE: Le 6 mai – 18h30

Distillerie des Frères Moine

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2015

VERNISSAGE : Le 26 juin 2015 à 19 h 00 – Abbaye de Bassac – 16200 BASSAC

Vin d’honneur en présence du groupe Sinthan Tchavé, et des ses Mélodies Bohémiennes.

vernissage ABDP

PARISBRUXELLESBERLINPRAGUEBUCHENWALDNUREMBERGSTRASBOURG  RENNES

Paris avec Hervé Pauchon – France Inter

http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10616-01.10.2015-ITEMA_20808118-0.mp3

http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10616-02.10.2015-ITEMA_20808936-0.mp3

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NUREMBERG

  BERLIN

Marcel Hognon est né dans la caravane familiale, et il appartient à la population Sinti nomade de France. Ayant reçu une éducation traditionnelle, le territoire auquel il pourrait être attaché, n’est pas physique, ni délimité par des habitudes, des folklores, ou des coutumes qui se rattacheraient à des traditions locales ou de terroirs. Sa création est imprégnée de cet état de fait. Cela ne signifie pas qu’il soit exempt de toute attache territoriales, mais sa conception artistique, face à cette vision élargie de son environnement mouvant, appartient au domaine de l’abstrait. En effet, issue d’une culture sans textes, et notamment une croyance originelle sans écriture,  ni référence aux Textes des pays parcouru, ni territoire d’attache, seule sa mémoire et ses souvenirs dirigent sa conception de l’espace. Les rapports humains guident son travail et sa relation à une terre. Sa création est donc orientée vers une mise en lumière, ou une concrétisation formelle de ce concept métaphysique. Son but, semble-t-il, étant, par la reformulation plastique d’un univers abstrait, (démarche inverse des artistes habituellement en quête d’abstraction), d’identifier sa création comme un vecteur de réflexion et une recherche fondamentale permettant d’authentifier sa propre structure culturelle. Structure culturelle construite sur un  »ailleurs » indéfinissable. DSC07989

C’est une façon d’affirmer, par l’art, l’existence d’une identité construite uniquement sur la mémoire, et on peut qualifier la création de MH, d’Art Premier Contemporain.p4

Ses œuvres, souvent un face à face permanent entre une matière pérenne, (bronze, acier, terre cuite), et une autre plus fragile, (tissus, ficelle, bois),  restent soumises à l’environnement. Elles ont donc un caractère mobile, évolutif, voir éphémère, puisqu’il leurs concède le droit de s’émanciper. La destruction, (ou l’abandon), des œuvres, est elle-même, parfois un vecteur de sa création, à l’instar d’une improvisation musicale. Ne laisser qu’un souvenir dans la mémoire du créateur, ou de ceux qui on croisé l’œuvre !

En général, il expose son travail dans l’univers qui est le sien: Une roulotte aménagée en galerie.

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L’exposition Art Bohème des Périphéries, est un questionnement sur l’universalité de l’art !

En effet, la création est-elle le reflet universel et philanthropique de la race humaine, ou bien n’est-elle que le miroir de la recherche égocentrique d’un individu, et des intérêts d’un groupe auquel il appartient ?

BRUXELLES

Note d’information

La non-reconnaissance d’une identité culturelle nomade en Europe,  met en lumière les dérives d’une absence de territoire d’expression propre aux différents groupes, nomades ou sédentaires. L’exposition Art Bohème des Périphéries dénonce les effets néfastes d’une absence d’identification et d’écoute des artistes et intellectuels de sa population, et de ses besoins en qualité de groupe culturel. DSC07999

DSC08043LE BUT: Amorcer une réflexion sur la création d’un territoire d’expression dédié aux cultures nomades.

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Cliquer sur l’image pour voir le film ABDP

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Argile verte de Crête - Grèce 2014

MH – Argile verte de Crête – Grèce 2014

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  Du 15 au 20 décembre 2014:

  Une quinzaine d’études pour ABDP, accompagnées d’un débat, ont été présenté au Lycée Jean Monnet à COGNAC – 16100.

  Nous espérons pouvoir renouveler cette expérience dans d’autres lycées au cours de l’année 2015-2016.

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Résumé du projet

Cette exposition fugitive de rue, Art Bohème des Périphéries, est une métaphore. Celle d’un peuple qui s’évade en déplaçant avec lui les barbelés qui   l’encerclent.

Exposition itinérante : En France et dans toutes les capitales d’Europe, de l’artiste Tsigane* Louis, Jean, Marcel Hognon. Les œuvres seront présentées dans un fourgon stationné au hasard des rues, et le temps d’une durée de stationnement. Sans communication ni information préalable.  Le projet s’appuie sur une communication en temps réel, relayée par une équipe utilisant Internet et les Réseaux Sociaux, ainsi que sur les associations  européennes, ou groupes, ou familles, souhaitant relayer le projet. Les portes du véhicule seront ouvertes. A l’intérieur,  les œuvres crées pour cet événement, (sculptures),  et visibles par les passants, seront présentées derrières des barbelés. Les créations, (chaque pièce est unique), sont cependant toutes numérotées Z 100 :

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Le Z : Il est une référence direct aux camps de concentration et à la volonté des états, au siècle dernier, d’éliminer la population Sinti d’Europe du territoire européen.

Le chiffre : Habituellement, seuls les exemplaires dupliqués sont numérotées. Dans ce projet, le même numéro, (100), est appliqué sur des œuvres différentes. LJMH bouleverse ici les règles pour souligner l’idée que les créations Tsiganes ne seraient pas considérées, par certains décideurs, comme des œuvres originales, ni étayées par la réflexion de leur créateur, (le même numéro pour tous, malgré des modèles différents), puisque issus d’un groupe reconnu  »social » plutôt que  »culturel ou ethnique ».

Les barbelés : Une allégorie ; Les liens qui unissent aujourd’hui les peuples européens au peuple nomade.

La dénomination administrative de la population Sinti nomade, en France, est : Gens du voyage ! Cette caractérisation est une négation de l’individu, puisqu’elle n’est que plurielle, et ne fait référence à aucun genre. Les œuvres présentées, n’ont donc pas d’identification de genre masculin ou féminin.

Les argiles utilisées, (les Terres), ont des origines et des couleurs diverses. Elles sont la diversité des territoires, des identités, etc.DSC08023 DSC08024

* – LJMH a le souhait de conserver cette appellation plus que toutes autres,  afin de ne pas voir diluer ce mot dans des appellations qui nous éloigneraient du souvenir des outrances réalisées sous cette dénomination : Zigeuner. En effet, selon Marcel Hognon, gommer ce mot du vocabulaire courant européen, revient à gommer l’histoire de notre population, et oublier, en oubliant le mot, les exactions commises. Le terme anti-tsiganisme, largement employé sur le plan international, est une référence direct au mot Tsigane. Cela contribue à authentifier ce mot  pour designer l’ensemble de nos populations.

 

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Déroulement de l’Action

Le fourgon sera stationné dans une rue, comme un véhicule ordinaire.

Exemple : Rue du Faubourg St Honoré, devants le Palais de l’Élysée – Paris.

La porte latérale, ou les portes arrières seront ouvertes, (suivant configuration), et les  œuvres, présentées à l’intérieur, derrière les barbelés, seront visibles par les passants. Une proclamation, (en français, anglais, espagnol, grec, albanais, allemand, romanes, etc), sera affichée. Aucune gène, ni aucun désordre sur la voie publique ne perturbera la circulation des voitures ni des passants. Toutes les réglementations seront respectées. Aucune vente ne sera réalisée sur la voie publique ! En cas d’expulsion, il suffira de trouver une autre place de stationnement.

Sous cette forme, Marcel Hognon réinvestit symboliquement l’espace européen pour offrir sa création au regard du public.

Nous joindre à :

Mouvement Intellectuel Tsiganep1

Tél: (0033) (0) 6 17 84 66 25

Mail:  amitsigane@gmail.com

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Indépendamment de la religion pratiquée, le nom de Devel, (Del, Devla), est celui de la divinité Tsigane, sur l’ensemble des continents. Devlikano  est le point commun à toutes les langues Tsiganes. Sont considérées Tsiganes, (Mânouches, Sinté, Roms, Gitans, Yeniches, etc), toutes les personnes ayant reçu, de façon trans-générationnelle, le nom de Devel, (Del, Devla), comme étant le nom de sa divinité familiale originelle.

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Alain Bussac, son chat et quelque personalités tsigane

Un grand merci à Alain Bussac et son chat, (Potier à Mouthiers sur Boëme), pour la cuisson des pièces.

Ci dessous, les  »Miniatures » terres cuites sur socle en ciment brut.

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amitsgane@gmail.com

Ci-dessous, nos premiers partenaires:

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Tournée 2015/2016

Expo Poitou – Charentes – Aquitaine

Vienne – Deux-Sèvres – Charente – Charente-Maritime – Gironde – Landes Pyrénées-Atlantiques – Lot et Garonne Dordogne.

Expo Royaume Uni

France – Angleterre – Irlande – Écosse.

Expo Europe du Nord – Europe de l’Ouest

France – Belgique – Hollande – Allemagne – Danemark – Norvège – Suède – Pologne – Russie – Tchéquie – Luxembourg – Suisse.

Europe de l’Ouest – Balkans

France – Italie – Slovénie – Bosnie-Herzégovine – Autriche – Slovaquie – Hongrie – Serbie – Roumanie – Bulgarie – Skopje – Monténégro.

Europe du sud

France – Italie – Grèce – Albanie – Espagne – Portugal.

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Notes d’intention et démarche artistique

Indépendamment de l’appartenance ethnique, sociale, religieuse ou autre des artistes, la création, depuis les premiers temps, aspire-t-elle à une perception intuitive ou émotive universelle pour s’émanciper du verbe et du mot qui souvent l’interprète, l’oriente ou la détourne ? La question n’est pas sans importance, et l’essence même de son origine, fut, de toutes époques, sujette à interrogation. Platon, lui même, s’inclinait devant l’Inspiration Divine de la Poésie, et semblait vouloir croire que l’artiste n’était qu’un simple exécutant prosterné devant les muses, et sa création émancipée de toute réflexion. Mais au delà de ce questionnement sans réponse, la création contemporaine, qui c’est aujourd’hui affranchi des contraintes et des conventions pour mieux répondre à la complexité de son exaltation, doit-elle, par dérive sémantique, pour survivre, passer de l’émotion universelle, à une mondialisation idéologiquement acceptable, afin de se soumettre à la demande des décideurs et s’inscrire sans heurt dans un réseaux d’initiés, ou bien au contraire, s’en éloigner, pour s’isoler, s’altérer, peut-être, mais ne refléter, dans sa différence, que l’intimité fondamentaliste, (au sens étymologique du mot), de son créateur ? Incontestablement, chaque démarche artistique est soumise à l’environnement qui lui est propre, mais l’œuvre d’aujourd’hui, éloignée des références conventionnelles, n’est parfois plus compréhensible sans un support de communication. L’art est devenu, à l’instar de la médecine ou de la physique, une affaire de spécialistes ! Quoi qu’il en soit, même inaccessible intellectuellement, l’œuvre crée reste porteuse des énigmes métaphysiques qui lui ont donné naissance, et en ce cas,  l’impression, le sentiment perçu incite à sa transfiguration. Que nous soyons spécialistes ou ignorants ! Et en ça, la création n’est soumise, sinon aux muses, qu’à l’histoire non écrite de l’humanité, ou les énigmes non résolues y sont elles mêmes des réponses, car elles attestent que la contemplation, sans référence possible, est un domaine ou chacun y est un maître absolu, et dans une égalité parfaite !

Le projet, Art Bohême des Périphérie, a la volonté d’inciter à une réflexion en s’articulant autour de ce caractère ambigu et énigmatique. Les œuvres, spécialement crées pour cette action, étayent une cause bien précise, mais le concept politique n’est pas  »accessible » sans les annotations qui les accompagnent, ni une recherche intellectuelle personnelle de la part du passant. En effet, les œuvres, exposées individuellement dans un autres univers,  ne se suffisent pas à elle même pour inciter à rechercher l’invisible, (la cause),  et seul le projet global, largement percutant, peut inciter, à mon sens, à une réflexion sur cette démarche. Démarche qui s’appuie sur la conjugaison d’une multiplication d’œuvres exposées dans un univers urbain, (véhicule en stationnement dans une rue), en direction d’un public pressé, mouvant, non informé, (les passants), surpris dans son quotidien, et déconcerté par des barbelés inadaptés, voir déplacés en plein centre ville. Seul une information peut résoudre l’énigme de l’inadéquation, ou l’ambiguïté de cette périphrase urbaine. Voici le sens de cette exposition, le sens de son titre et le vecteur de communication souhaité.

Cette exposition Art Bohême des Périphéries est-elle un acte politique

Si par ce projet, Art Bohème des Périphéries, la sensibilité de chacun porte la création ou la contemplation vers un domaine ou chacun y est un maître absolu, et dans une égalité parfaite, alors nous pouvons dire que l’art, dans ce projet, porte une dimension politique. Une dimension politique qui s’inscrit dans le contexte actuel. Cela en fait-il un acte politique en lui même? Selon Platon, simple exécutant, je serais soumis à l’inspiration Divine de la Muse de la Politique.

Dans le cas contraire, l’art, plus globalement, serait-il politique ?

Sans répondre à cette question, nous pouvons néanmoins admettre, qu’a aucun moment de son histoire, la population Tsigane ne s’est attaquée à un autre peuple. Cependant, notre population à traversée, sans discontinuer, les siècles et les territoires, avec pour seul support d’existence une famille, animer initialement par un mouvement, puis la danse pour l’enjoliver, puis la musique pour l’accompagner, puis le théâtre pour le décrire, puis  la sculpture, le cirque,  etc, suivant les qualités de chacun ou chacune.

La politique étant l’ensemble des pratique qui régissent une société, fut-elle une famille, nous pouvons donc admettre que pour la population Tsigane, l’art est de la politique, et la politique de l’art !

Et même si ce n’est qu’une vision de l’esprit, ou de la rhétorique, il serait bon que d’autres peuples s’en inspirent!

Marcel Hognon

PR.1

Démarche artistique

Les premières inflexions d’un mouvement artistique, sont apparue vers l’age de 10 ans, ou j’ai éprouvé un premier besoin d’écrire. En même temps, je prenais conscience que je dévoilai, par mes textes balbutiants, ma propre intimité aux yeux de tous. Tous, étant ma famille la plus proche. L’envie d’écrire passa un peu, dés que j’eus ma première guitare. Les œuvres d’art étaient déjà présente dans mon univers, puisque ma famille en faisait commerce, mais je ne faisait pas encore de lien entre mon expression personnelle, écriture, musique, et ces  »choses », peintures, sculptures, meubles de styles, que mes parents, mes oncles, récupéraient, restauraient, et revendaient. Ma principal préoccupation, nomade, était de faire un choix entre ce que je pouvais emmener, et ce que je pouvais laisser derrière moi. Et les œuvres commerçaient par ma famille, subissaient ce même sort, puisque dans une caravane, la place est restreinte. Aujourd’hui, mon univers créatif c’est élargie, mais les œuvres que je crées sont toujours soumises à ce même dilemme : Laisser ou emporter. Mon travail est imprégner de cette notion de départ permanent, imminent, et ma création est donc rapide et instinctive, bien qu’étayée par une longue réflexion. Réflexion que je laisse mûrir au grès de mes rencontres, des événements, de mes sentiments. Je ne cherche pas à créer un style particulier, ni ne m’oblige à une cohésion plastique, bien que mes œuvres soient conçu autour d’une sorte de mouvement incessant. Toutes les matières peuvent être susceptibles, à tout moment, d’être utilisées. En sculpture, j’aime beaucoup travailler l’argile, parce que c’est une matière souple, changeante/mutante, fragile, mais durable. Dans chaque domaine artistique, peinture, sculpture, musique, dramaturgie, conte, etc, je laisse les œuvres se créer entre mes doigts comme des improvisations. Chaque œuvre peut prendre la forme qu’elle souhaite, et je suis souvent mon premier spectateur. La seule cohérence à l’ensemble de mon travail, est une notion de temps.

Voir de tempo !

Marcel Hognon

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NB

Artiste professionnel, (Maison Des Artistes – Paris), Louis, Jean, Marcel Hognon, appartient à une très ancienne famille Tsigane de France. (Forgerons Sinté). Il est né en caravane, et a reçu une éducation traditionnelle nomade. Il est sculpteur, peintre, auteur, musicien et comédien. Dramaturge reconnue par ses pairs, (AMICO ROM – IT), et par le CNT, (Centre National du Théâtre – FR), il perpétue une tradition de théâtre itinérant, familial et de plein air, avec son Djungalo Teatro, (Vilain Théâtre). La musique n’est pas exclue du répertoire de cette famille, et la Compagnie Djungalo Teatro devient le groupe Sinthan Tchavé, (Les enfants de la terre du Sind), lorsque la musique l’emporte dans leurs représentations.

Marcel a résolu d’entreprendre, (sans aide ni argent à ce jour),  un tour de l’Europe avec l’exposition, Art Bohème des Périphéries, en présentant dans son camion, et dans les rues, des œuvres crées pour l’événement. Il souhaite ainsi dénoncer les conséquences d’une absence de territoire d’expression en Europe.

Le but de ce projet, en direction des élites européennes, est de briser l’indifférence à l’égard des populations Tsiganes, et amorcer une réflexion sur les cultures Tsiganes.

 

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